J’ai rencontré Steven lors de son stage chez Resource Magazine, un magazine photo que j’avais lancé avec une amie. J’ai été frappée par son passion pour la photographie argentique et les techniques anciennes — pas d'images prises par son téléphone portable pour lui, mais des pellicules rares et des heures passées en chambre noire.

Nous sommes restés en contact au fil des ans. Tous les deux dans le quartier du Lower East Side à Manhattan à l'époque, nous nous retrouvions parfois autour d’un café, échangeant sur ses voyages et ses expériences photographiques.

J’admire son dévouement à l’argentique et son approche réfléchie et patiente. Ses images sont construites avec soin, à l'opposé de la production frénétique qui arrive souvent avec le numérique. Chaque déclenchement est pensé, chaque tirage exige du temps.

Ce qui en résulte, ce sont des photographies uniques, intemporelles et émouvantes — elles nous ramènent à une époque où l’on prenait le temps de regarder vraiment.